Il n’est jamais facile de vivre la perte d’un être cher. En effet, au cours du chemin de deuil, on est souvent amené à ressentir plusieurs états émotionnels. Cependant, une émotion redoutée de tous apparaît régulièrement dans les premiers moments du deuil. Cette émotion peut se manifester sous diverses formes. On parle ici du sentiment de colère. Il y a dans ce sentiment, la colère, la culpabilité, etc. Découvrez et apprenez comment vivre les émotions du deuil.
Accepter de ressentir de la colère
Face à une perte d’un être cher, la colère peut prendre diverses formes. Elle est souvent présente dans le deuil sans qu’on le sache. Il est donc essentiel de rester à l’écoute de ses émotions, car la colère peut engendrer des bouleversements et des ruptures les plus déstabilisants du deuil. Si possible, il faut en parler et en discuter avec des personnes qualifiées.
Par exemple, il y a les pompes funèbres qui jouent un rôle de soutien psychologique. D’ailleurs, vous pouvez contacter les pompes funèbres Huy en cas de besoin. Pourtant, ressentir de la colère est souvent très dur à partager et à avouer. C’est la raison pour laquelle elle représente souvent un problème et n’est pas facile à vivre lors du deuil.
Toutefois, comprendre ce que l’on vit et accepter de ressentir de la colère est une grande étape sur le chemin du deuil. Lorsque le décès d’un proche touché en plein cœur, on peut laisser place à la colère. Il est important de l’évacuer que ce soit en criant, en pleurant ou même en blasphémant. Libérer ce cri du cœur qui souffre est une étape vers l’apaisement. Cela permet aussi d’avoir un déclic afin de retrouver la paix intérieure.
La colère envers les autres
Ce type de colère n’est pas nouveau lorsqu’on perd un être cher. On est en colère envers ceux qui étaient absents et envers ceux qui ne comprennent pas votre situation. En effet, il n’est rare que face à l’incompréhension de l’entourage, on dirige toute cette colère contre eux. Cette colère est souvent un signe d’appel à l’aide face à la violence qu’on subit chaque jour.
Même si on se sent déçu par l’entourage, il est essentiel de ne pas couper totalement le lien avec les autres. Bien sûr, il est tout à fait normal de trouver un responsable, mais il faut être attentif à ne pas être trop dur envers soi-même et envers les autres qui sont tout aussi comme vous, impuissants devant les événements.
Le sentiment de culpabilité
La culpabilité est le résultat de la colère que l’on porte contre soi. On se reproche souvent de ne pas avoir été là, de n’avoir rien fait pour empêcher le drame, d’être en vie mais pas lui. Dans un deuil, le sentiment de vide que laisse l’absence du défunt met en évidence l’importance du lien partagé avec lui. Face au vide de sens à la mort d’un proche, on est tenté de concentrer cette colère contre soi d’où la culpabilité.
Ce sentiment de culpabilité est une forme dangereuse que la colère peut prendre, il est important d’être attentif. Il faut comprendre ce que l’on se reproche pour s’accorder le pardon tout en conservant le lien avec le défunt. Et afin de pouvoir explorer un peu plus cette culpabilité, on peut voir les témoignages d’autres personnes en deuil et partager son vécu.